Nue aux berges des souffles, la nuit rampe entre l'herbe des têtes
et se répand sur les yeux qui respirent le silence épais des nuits d'étés.
Dehors, c'est l'air lourd qui fige le monde.
Nulle torpeur :
la certitude évanouie est maintenant répandue.
Peinture et dessin sont à l'unisson devant la beauté.